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Nos coups de gueule
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17 mai 2009

Nous sommes tous des bretons.

La province l’ennuie, la Bretagne le hérisse. Nicolas Sarkozy ne s’en cache pas, il est un président des villes. Son fief est Neuilly, avec vue sur Paris. Contrairement aux Chirac de Corrèze et Mitterrand de la Nièvre, il n’a pas la fibre rurale. Une visite au Salon de l’agriculture est pour lui un calvaire qui vire au «casse-toi pauv’ con» ou lui colle des migraines en raison des odeurs. Les Bretons et leur fierté identitaire l’indiffèrent. Au point qu’il a voulu sécher, samedi dernier, la finale de la Coupe de France Rennes-Guingamp pour profiter de la villa de Carla Bruni au cap Nègre. «Une véritable faute politique», avait tonné le Télégramme de Brest dans son éditorial le jour du match, avant que le Président ne se ravise et fasse route vers le stade. Interrogé à la télévision quelques minutes avant le coup d’envoi, il a eu beau en faire des tonnes sur «la Bretagne qui se réjouit», le mal était fait. Chacun sur place s’est remémoré la fameuse phrase du candidat Sarkozy («Je me fous des Bretons») rapportée par l’écrivaine Yasmina Reza ou son algarade avec des marins pêcheurs du Guilvinec (Finistère). La Bretagne n’a pas voté majoritairement Sarkozy en 2007. Samedi au match à Paris, il n’est pas allé se faire présenter les joueurs sur la pelouse par crainte de «tous ces cons qui sifflent», a-t-il confié à un ministre présent. En l’occurrence, «ces cons» étaient bretons.

    Libération. Article complet

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    Commentaires
    V
    Vive les Bretons !
    S
    Tu sais, je crois que tant qu'on n'est pas trs très friqué, tant qu'on ne fait pas partie de son cercle très réduit, on est tous des Bretons... la France est bretonne
    Nos coups de gueule
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