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14 septembre 2009

Dans "ressources humaines", il y a surtout : ressources

J'ai connu les affres du harcèlement moral dans le monde professionnel et on n'en sort pas indemne. J'en suis sortie vivante et c'est déjà bien quand on voit ce qui se passe à France Télécom (et ailleurs aussi ).

Tous ces RH qui déplacent les salariés comme des pions en oubliant le H de leur intitulé, le soir, une fois rentrés dans leur "home sweet home", est-ce qu'ils arrivent à manger, se planter devant leur télé et s'endormir sans honte ?

J'ai des amis qui travaillent au P des anciens "P et T" et ce n'est pas mieux : choisir entre un déménagement dans une nouvelle ville ou une affectation dans un autre service qui n'a rien à voir avec sa fonction précédente, subir de nouveaux horaires, de nouvelles formations, de nouvelles pressions, pour se voir six mois plus tard proposer à nouveau : choisir entre un déménagement dans une nouvelle ville ou une affectation dans un nouveau service qui n'a rien à voir etc etc

Le service public devient sévices publics.

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Commentaires
S
GRAVOS et FADETO : je vois que ce système de gestion "humaine" sévit partout...
F
J’ai connu cela aussi, un bureau comptable ou l’on faisait de la facturation fournisseur <br /> Sur 5, 2 personne dont moi avions la formation nécessaire, d’où surcharge de travail et pression de l’encadrement. Mais avec du recul il me semble que tout cela était volontaire pour faire croire à notre incompétence et refiler notre service au privé.<br /> Le tort que j’ai eu est de tout faire pour essayer de faire fonctionner le service jusqu’à ce que ma santé se dégrade et arriver à une grosse dépression. <br /> J’en veux au RH d’alors mais aussi au médecin du travail qui n’a fait que m’écouter mais n’a jamais rien fait remonter ni pris ces responsabilités, bien que je sois travailleur handicapé. Il est vrai que celui-ci est payé par mon employeur (je travaille dans une grande société de transport ferré)<br /> Malgré mon état de santé qui c’est détérioré et deux ans de ma vie que j’estime foutu, je m’en suis bien sorti quand je regarde les infos.<br /> Une petite information à faire circuler, il faut faire une déclaration d’accident du travail pour une dépression due à son boulot, l’employeur n’a pas le droit de refuser. Çà rentre bien dans le cadre d’une détérioration de l’état de santé du fait du travail, et en plus, même si ensuite la caisse ne veut pas le reconnaitre comme tel, il figurera au CHSCT.
G
Nous, nous avons eu un directeur dont le dada était de prendre les gens et de les affecter à des postes qui n'avaient rien à voir avec leur formation ou leur expérience. On n'a jamais eu tant de gens en maladie pour dépression qu'à ce moment là. Depuis ce dingue est parti, son successeur à remis les gens en place selon leurs compétences et tout est rentré dans l'ordre.
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